NEW ZEALAND: PART 1

Me voici en Nouvelle Zélande, loin, loin, loin de la France. Et toute seule en plus… Mais faut pas être nette quand même. En plus à peine arrivée, je me fais réveiller en pleine nuit pas un jolie tremblement de terre de 5.5. Pas très engageant tout ça !!

Puis j’arrive à Akaroa, petite ville touristique du bord de mer, enfin rien à voir avec le bord de la méditerranée… Ici on passe de la pluie au soleil en 3 minutes, et inversement. On passe aussi de 25° à 15° en 10min, et inversement (ouf !!). L’eau et à environ 16°, et on voit du monde qui se baigne tous les jours sans combinaisons… si, si.

Et là je me rends compte que toute l’économie de la ville repose sur le travail/ volontariat  des jeunes étrangers venus dans ce pays attirés par les espaces vierges, à la recherche de cette sensation de liberté qu’ont dû connaitre les premiers colons arrivés ici en 1840.

Mais on est quand remis à sa place dès l’aéroport de départ. Pour moi c’était à Bangkok. Je me présente à l’enregistrement avec mon billet aller simple pour Chrischurch. On les aime ces allers simples qui laissent tant de possibilités !! Mais non, finalement on se fait refouler, on nous dit d’acheter un billet retour, là maintenant, sinon on ne peut pas prendre l’avion !!

Mais c’est quoi ce pays !! Je pensais qu’on pouvait rester autant de temps qu’on voulait, qu’on allait m’accueillir les bras ouverts. Il n’y a que 4,3 millions d’habitants ici. Alors qu’il y a 2 millions d’habitants dans la petite ville chinoise où habite mon frère ?!

Finalement j’achète un billet pour Sydney en 10 minutes, qu’il va falloir changer car les dates ne collent pas, mais ce n’est pas grave, j’ai pu prendre l’avion, c’est l’essentiel !!

Puis à l’aéroport de Christchurch les contrôles sont interminables, on vérifie même les semelles de nos chaussures de rando pour voir si on n’apporte pas des saloperies avec nous.

Welcome in New Zealand !!!

On n’a pas trop le droit à l’improvisation ici. Il faut tout réserver à l’avance, bus, auberges, randonnées,… Alors question Liberté, ce n’est pas vraiment ce que j’imaginais.

Si on veut faire la Milford Track, la randonnée la plus célèbre du pays, il paraît qu’il faut réserver 6 mois à l’avance !! Je n’aurai donc jamais l’occasion de la découvrir, car Je ne referai pas un demi-tour du monde juste pour un trek. Pas complètement folle quand même.

Je viens de terminer les deux semaines où je bossais sur un ketch (voilier à deux mats)  qui propose des tours dans la baie. C’était intéressant et le cadre était magnifique. Mais bosser 7 heures par jour, 7 jours sur 7 contre un lit et un peu de cash qui couvre à peine les frais du quotidien, c’est un peu de l’esclavagisme moderne... Pendant deux semaines on peut s’y retrouver, car on découvre le coin, on rencontre des gens sympa sur le bateau, on améliore un peu son anglais et on aime naviguer. Mais quand le dos commence à tirer et qu’on est trop fatigué le soir pour parler avec qui que ce soit, alors il est temps d’arrêter.

Donc je pars dimanche pour le sud où je vais faire un joli trek de 4 jours dans les Fjordlands.

Puis après je ne sais pas encore, je vais peut-être essayer d’improviser !!